Croissy-sur-Celle se situe en Picardie dans le département de l'Oise et appartient à la Région Hauts-de-France. La commune est limitrophe du département de la Somme. 
Le chef-lieu du canton est Crèvecoeur-le-Grand, à 13 km de Croissy-sur-Celle.
Croissy-sur-Celle se trouve à 30 minutes au nord de Beauvais et à 20 minutes au sud d'Amiens, dans la vallée de la Selle.

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La Celle traverse notre beau village. Elle prend sa source à Catheux (7 km) et se jette dans la Somme 39 km plus loin, à Amiens.
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« Cressiacum » vers 851
Vers 851, Croissy-sur-Celle s'appelait « Cressiacum », dérivé du suffixe toponymique -acum et du nom « Crossius » (domaine de «Crossius»), forme restituée d'après le nom d'homme d'origine gauloise « Crossilius ».

Celle ou Selle ?
Sur-Celle vient de la rivière la Selle qui s'écrit avec un "S". Nous devons écrire « Selle », conformément à l'éthymologie officielle dans le département de la Somme (nom de l'ancienne rivière Sala vers 850). La rivière abandonne son "S" pour emprunter un "C" entre « Monsures » (Somme) et « Croissy » (Oise).
À l'époque, il y a Croissy-sur-Selle dans l'Oise et Croissy-sur-Seine en région parisienne. Si bien que les courriers n'arrivaient pas toujours à la bonne destination. Les habitants de Croissy-sur-Selle se plaignant, le Conseil municipal, le 18 décembre 1898, prie le Conseil Général de l'Oise d'agir auprès du Conseil d'État pour que Croissy-sur-Selle devienne Croissy-sur-Celle. Le président Émile Loubet et Waldeck Rousseau prirent dans ce sens un décret le 19 octobre 1899.

Sources : Dictionnaire topographique du département de l'Oise ; Les noms des communes du département de l'Oise de Maurice Lebègue.

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La seigneurie de Croissy
Le chapitre de la cathédrale d'Amiens possédait la seigneurie de Croissy avant 1789. La commune comprenant plusieurs rues est mieux bâtie que les villages voisins car le chapitre de la cathédrale d'Amiens, ayant des carrières de pierres, autorisait les habitants de Croissy à tirer des pierres pour construire leurs maisons (traité de construction des chemins). Gautier indique ce lieu pouvant être le Curmiliaca de l'itinéraire d'Antonin.
Le chapitre était à l'origine propriétaire de la ferme de la Malmaison, de terres, du marais, des moulins à eau et du droit de pêche dans la Selle. Le logis seigneurial était l'ancien presbytère. Vers 1750, il rachète au sieur de Calonne de Coquerel sa ferme et son manoir puis des terres. L'autre partie de la Seigneurie appartenait à la famille Calonne et à celle de Villers de Fransures.
Tous les biens du chapitre furent vendus en 1790. Claude Benjamin Viel, installé au château de Thoix, racheta la ferme de Calonne, l'ancien presbytère. D'autres terres furent rachetées par la famille Dubois et diverses familles de Croissy.
Il y avait deux auberges à Croissy : l'auberge de l'image Saint-Louis (ferme actuellement) et l'auberge du Dauphin (maison aujourd'hui).
Des pierres d'une carrière du village ont été utilisées pour la construction de la Cathédrale Notre-Dame d'Amiens et acheminées en barque.

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Maison du Chapitre

Maison médievale dans son gros oeuvre, ancien presbytère, il s'agit désormais d'une maison d'habitation privée. Certains éléments datent du XVe siècle.

C'est un témoignage important de l'activité économique du chapitre de la cathédrale d'Amiens du Moyen Âge au XVIIIe siècle.


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L'église Saint-Léger

Ce vaste édifice de style néo-gothique a été reconstruit en brique et pierre dans les années 1870.

L’ancienne église, beaucoup plus petite, était romane. 
Particularité : son clocher roman est le seul de la région, les guerres ayant frappé durement la Picardie et ses églises.
Ce clocher doit être daté du second quart du 12e siècle.

La nef se compose de six travées avec bas-côtés et choeur à six pans.

L'Église Saint-Léger est un très bel édifice, doté d'un beau parvis.
Elle est très grande par rapport à la taille du village, plus grande que la plupart des églises du secteur. Elle comprend toujours de nombreux vitraux.

L'édifice est en bon état général, à l'extérieur comme à l'intérieur.

Découvrez l'histoire de ce magnifique édifice sur la page qui lui est consacré : 
Église Saint-Léger de Croissy-sur Celle.

L'ancienne voie ferrée devenue la coulée verte


L'ancienne ligne de chemin de fer reliant Monsoult à Amiens traversait Croissy-sur-Celle. Déclarée d'utilité publique par une loi du 15 juin 1872, la ligne fut construite à partir de 1875 par la Compagnie Anonyme des Chemins de Fer du Nord.
Le transport des marchandises était vital pour de nombreuses industries implantées dans les communes traversées par la voie ferrée et environnantes.
Jusqu'en 1914, un arrêt spécial du train des voyageurs avait parfois lieu en gare de Fontaine-Bonneleau pour le Comte de Chatenay, sénateur de l'Oise.

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Pendant la Première Guerre mondiale, les gares de Croissy-sur-Celle et de Fontaine-Bonneleau, en raison de leur proximité avec le département de la Somme, ont permis de ravitailler le front.
Entre les deux Guerres, chaque jour, un wagon était réservé à la fabrique de tissu du Crocq et deux wagons transportaient les produits de la laiterie de Fontaine-Bonneleau. Les établissements Caulier de Fontaine-Bonneleau envoyaient également de l'eau vers Abbeville, Amiens et Rouen par le train. Les machines agricoles destinées aux établissements Delacour (Beaudéduit) étaient aussi acheminées par le train.
À compter de 1935, deux michelines diesel sont mises en service. Jusqu'alors, seul le train à vapeur circulait sur cette ligne.
L'année 1938 marque l'arrêt du trafic ferroviaire destiné aux voyageurs entre Beauvais et Amiens. La ligne était pourtant desservie par sept trains par jour.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, suite au bombardement du viaduc de Poix-de-Picardie, la ligne voyageurs Beauvais-Amiens a repris pendant quelque temps son activité.
Le transport de marchandises perdure jusqu'en 1953 avec deux trains par jour. 
La ligne n'étant plus exploitée, elle est déclassée en 1972. Le Conseil général de l'Oise devient propriétaire de la voie de chemin de fer située entre Crèvecoeur-le-Grand et Croissy-sur-Celle en 1985.
Grâce au concours financier de l'État, de la Région Picardie et du Département de l'Oise, la Communauté de Communes du Canton de Crèvecoeur-le-Grand a pu réouvrir et aménager un itinéraire de 13 km pour le plus grand plaisir des promeneurs, qu'ils soient à pied, en vtt ou à cheval. Le sentier de randonnée est dénommé la Coulée Verte.
Découvrez la Coulée Verte grâce à la page qui lui est consacrée en cliquant ici.

Aujourd'hui, l'ancienne gare est devenue une maison d'habitation. Le bâtiment de stockage est devenu la salle des fêtes. Le pont enjambant l'ancienne voie ferrée a été restauré en 2018.
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Les calvaires

La commune compte plusieurs calvaires dans le village.
Le calvaire de droite se situe dans le cimetière. Le Christ est entouré de deux statues peintes, de la Vierge Marie et de Saint-Jean.

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Croissy-sur-Celle et la carte postale

De nombreuses cartes postales de la communes ont été éditées lors du XXe siècle. Cette richesse s'explique par le fait qu'un éditeur était installé sur la commune : les éditions Wargnier-Pigeon.
Découvrez les cartes postales anciennes de la commune en cliquant ici. 

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Les moulins

Au XIXe siècle, la Celle alimentait trois moulins à eau : le Moulin aux Moines (1680-1769), le Moulin des Prés (1790) et le Moulin Bleu. Le village également comptait une bonneterie et un coutelier, tous deux installés dans la rue de l'Abreuvoir.

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L'auberge de l'Image Saint-Louis

Elle appartenait au début du XVIIIe siècle à la famille Lemaire et fut vendue au milieu du XVIIIe siècle à Marie-Madeleine Thorel et Alexis Dubois, fermiers à la Malmaison. Elle passa par succession à François-Denis Dubois, fils aîné, à la condition d’héberger sa vie durant sa dernière soeur sourde et muette.
Elle est restée dans cette famille jusque dans les années 1960 en passant par les familles Dubois, Dannelle, Legrand, Wargnier par mariage.
Dans les années 1960, M Ernest Wargnier et Mme Andrée Legrand vendent aux parents des actuels propriétaires.

L’auberge était un grand bâtiment en entrant à droite dans la cour, perpendiculaire à la rue, avec pignons en pierre et murs de façade en torchis.
Le bas servait de maison avec une grande cuisine d’auberge.
On montait à l’étage par un escalier à double révolution et il y avait des tomettes au 1er étage. C’était un grand dortoir sur toute la longueur de la maison. Elle était couverte en tuiles plates de Beauvais.

Croissy-sur-Celle était sur la route des Marchands de moutons de l’Artois qui conduisaient leurs troupeaux à Paris. C’était là qu’ils faisaient halte et la grande cour servait à parquer tous les moutons.

Cette maison ainsi que le corps de ferme, va être bombardé lors des combats de Juin 1940.
Le pignon de l’auberge vers l’étable à vache va recevoir une bombe ce qui va déstabiliser l’ensemble.
Une autre bombe va tomber sur l’actuelle maison. Après la guerre la maison sera refaite et dans les années 1970, les restes de l’auberge seront démolis car celle-ci menaçait de s’effondrer sur la route.

Il semble que c’était un bâtiment qui datait de la fin du XVIIe siècle.

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En face de l'auberge de l'Image Saint-Louis, se trouvait l'auberge du Dauphin.